Algérie 1960 : la victoire trahie. Guerre psychologique en Algérie

PrimärautorNicolas Kayanakis
Autor(en)Nicolas Kayanakis
KategorieCollection France-Algérie
Preis22,00€
ISBN978-3-932711-16-9
VerfügbarJA

Beschreibung

Au lendemain de la guerre d’Indochine, l’Armée française définit l’Arme psychologique pour riposter à la guerre révolutionnaire et la met en œuvre pour établir la paix en Algérie.

La victoire en Algérie supposait la participation des Musulmans dans les troupes de la France. Cette participation était un but de guerre et un moyen de la faire ; la guerre d’Algérie, guerre révolutionnaire visait autant la conquête d’une population que d’un territoire.

Les buts de guerre officiellement fixes en 1957 – pérennité de la présence française, respect des communautés, personnalité algérienne – sont complétés en 1958 par l’égalité de tous les citoyens dans une seule France.
Organismes d’action psychologique, délégation des pouvoirs civils à l’Armée, Sections administratives spécialisées (S.A.S.) confiées à des officiers pour rétablir une administration locale – autant de moyens de pacification, autant d’occasions de conflits avec les pouvoirs civils. L’action sanitaire et sociale, la formation de la jeunesse, la réanimation de la vie municipale qui expriment une politique d’intégration et accompagnent reconquête militaire et opérations psychologiques conduisent à la constitution, en 1960 – 1962, d’une force armée musulmane française de 225.000 volontaires : 10 % de la population mâle adulte se bat contre le F.L.N. qui s’effondre.

Les derniers chefs rebelles de l’Algérois proposent à l’Elysée une paix séparée qui aurait mis fin à la guerre dès l’été 1960. Mais De Gaulle préfère la négociation avec les chefs F.L.N. exilés à Tunis. C’est l’Affaire Si Salah maintenue secrète le temps nécessaire pour que la trahison s’accomplisse et pour en rendre les Français solidaires par leur vote aux référendums.
Bilan du génocide algérien :
• neuf millions de citoyens dénationalisés ;
• un million de concitoyens déportés ;
• cent mille combattants livrés à l’ennemi par le Chef des Armées.